Pour Valeurs Actuelles, l’AGRIF mérite une seule ligne, et encore : cette ligne n’est ni faite ni à faire !

Dans le numéro de Valeurs Actuelles d’aujourd’hui, aux pages 20 et 21, on peut lire un article d’Amaury Brelet consacré au député France Insoumise Danièle Obono et à ses accointances avec le Parti des Indigènes de la Républiques d’Houria Bouteldja. En deux pages et six colonnes qui traitent abondamment de la pétition de soutien au morceau de rap et au livre « Nique la France ! » de Saïdou et Saïd Bouamama, puisque telle est l’origine du scandale, il est fait mention de l’AGRIF en une ligne ( !) alors qu’elle est au cœur de ces affaires depuis le début et qu’elle a été la seule à traîner devant les tribunaux Mme Bouteldja, malgré les rodomontades du Ministre de l’Intérieur de l’époque, Brice Hortefeux, qui n’a jamais fait en sorte que le Ministère public se saisisse de l’affaire du mot « souchien », ce qualificatif de haine raciste pure qu’Houria Bouteldja avait prononcé lors d’un débat télévisé. La seule encore à poursuivre Saïdou et Bouamama pour la vomissure « Nique la France ! » que la députée Obono, très proche du PIR, s’était empressée de défendre.
Une seule ligne pour évoquer vaguement la seule association qui ait eu l’honneur d’agir pour faire respecter la France et les Français, malgré les terribles obstacles qu’une magistrature gauchie allait lui opposer. Et si encore cette ligne était honnête, précise et neutre ! La voici : « A son côté [Ndr : il s’agit d’Obono], Rokhaya Diallo, Olivier Besancenot et Eva Joly exigeaient donc l’abandon des poursuites engagées par l’Agrif, une association identitaire » (c’est nous qui soulignons). De deux choses l’une : soit Amaury Brelet a un problème certain avec le sens des mots et la précision du vocabulaire et ignore donc que le terme « identitaire », au sens politique, recouvre une catégorie précise de mouvements (En France, Bloc Identitaire puis Les Identitaires et Génération Identitaire) qui ne peuvent en aucune façon être confondus avec l’AGRIF, tant au niveau de la doctrine que des modes d’action ; soit M. Brelet connaît le sens des mots et entretient volontairement l’amalgame, la confusion entre notre association et les mouvements identitaires en France. Il est pourtant bien simple d’aller sur le site de l’AGRIF et d’y lire son objet, ses buts, de les synthétiser avec un mot bien choisi, non ? Mais puisque l’AGRIF défend « l’identité française et chrétienne », c’est qu’elle doit être identitaire ! A ce titre, toute personne sensée et enracinée est un identitaire ! Est-ce bien sérieux ?  On pourrait nous objecter que l’adjectif « identitaire » peut avoir un sens plus large, plus général mais, employé dans ce contexte, la confusion est inévitable. D’autant qu’à l’époque du premier procès d’Houria Bouteldja, le Bloc identitaire avait osé mettre dans un article de son site « nous la ferons condamner ! », s’appropriant ainsi l’action en justice de l’AGRIF sans y être pour quoi que ce soit. Mais peut-être M. Brelet n’a-t-il pas creusé son enquête avec suffisamment de minutie pour être au courant de ces choses ? Il y a donc simultanément dans cet article une minoration volontaire et franchement injuste du rôle de l’AGRIF et une classification lourdement erronée. Cela fait beaucoup. Au regard du temps passé, de l’énergie investie par nos militants, du soutien de nos adhérents, cela excède la mesure : loin de nous l’attente d’un peu de sympathie ou d’une présentation bienveillante, même de la part d’un journaliste dans un grand hebdomadaire de droite de plus en plus conspué par la gauche bien-pensante pour ses prises de position (identitaires ?), nous n’avons pas cette naïveté ! Nous attendons simplement le minimum de sérieux, d’objectivité, de rigueur et d’honnêteté. Puissions-nous ne pas avoir à attendre trop longtemps, surtout de la part d’un magazine qui est censé agir dans le même hémisphère politique que nous. Pierre Henri, responsable communication de l’AGRIF

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