Mon blog en temps d’épidémie – 29 avril 2020

« La révolution ne s’est pas contentée de faire tomber des têtes, depuis elles tournent » (Joseph de Maistre)

« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés » (Les animaux malades de la peste, Jean de La Fontaine)

 

  • Wuhan : impossible enquête internationale ? Et revoilà Bill Gates !

Les lecteurs de ce blog savent qu’il y a déjà quelques semaines, j’ai exprimé l’idée que les États encore libres d’une dépendance chinoise devront exiger de la Chine une enquête internationale sur l’origine du coronavirus apparu à Wuhan dès le mois de novembre 2019.

J’ai donc lu hier, avec intérêt, dans la page « Opinions » du Figaro, sous la plume de Renaud Girard, l’article titré : « Wuhan, il faut une enquête internationale ».

Girard évoque les scenarios possibles de la naissance du virus et leur plausibilité. Il aborde la supputation selon laquelle le corona aurait pu être propagé par certains animaux morts ou vivants (chauves-souris, pangolins…), vendus sur les marchés de Chine (spectacle horrible d’ailleurs, à ce que j’en ai vu sur une vidéo : pauvres chiens avec leurs bons regards confiants que l’on va égorger, écorcher et dépecer dès leur choix par l’acheteur).

Girard note qu’il est tout de même extraordinaire que ce soit seulement à Wuhan que la maladie soit apparue. En effet, s’il y a des milliers de marchés de ce type, ce n’est apparemment qu’à Wuhan que l’épidémie est apparue. Or, Wuhan est la seule ville de Chine où est le seul laboratoire de virologie et d’infectiologie où l’on étudie les coronavirus des chauves-souris. Or, ce n’est nullement être « complotiste » (désignation d’ailleurs fort commode quelquefois, pour disqualifier une personne que l’on ne sait pas réfuter…) que de s’interroger sur ce fait.

Alors, pourquoi donc le régime chinois a-t-il très vite refusé le principe même d’une enquête ? Réflexe peut-être d’un État totalitaire et hermétique ? Mais on peut aussi penser que, toujours soucieux de présenter un visage avenant de son régime, le président Xi aurait pu, en cette affaire, jouer la carte de la transparence : « enquêtez donc, y’a rien à cacher ! ».

Mais voilà que cette Chine, qui a été par trop ouverte pour laisser partir son virus maléfique, est maintenant bien fermée pour l’enquête qui pourtant s’imposerait pour tout pays un peu transparent.

  • Le « philanthrope » Bill Gates…

Les médias prennent évidemment soin de désigner Bill Gates, un des hommes les plus riches de la planète (si ce n’est le plus riche), comme « le milliardaire philanthrope ».

À un certain niveau d’immensité de fortune, il n’est d’ailleurs guère de milliardaires à ne pas s’affirmer philanthrope. Et la preuve que Bill est un vrai, un grand, un pur philanthrope, c’est que, tout comme François, il aime la Chine, la Chine rouge bien sûr. Alors, il s’alarme des dénonciations, selon lui « hâtives », de cette admirable Chine et les assimile à des idées « xénophobes ». Il fait de tant de bonnes affaires philanthropiques avec cette bonne Chine de son ami le grand timonier Xi Jinping. Et notamment celles de la fabrication de ses produits pharmaceutiques.

Au fait, le capitaliste Bill s’est-il jamais intéressé aux millions de détenus du laogaï, aux chrétiens persécutés, aux dissidents disparus, engloutis dans les geôles de l’empire communiste ?

Mais, de ceux qui évoquent cela, sans doute, dira-t-il que ce sont des xénophobes !

  • MicroNéron et son gouvernement de branquignols

L’embêtant du déconfinement, pourtant plus que nécessaire, vital, n’est pas qu’il pourrait tourner en déconfiture pour le gouvernement de MicroNéron mais entraîner de sa part un reconfinement qui ajouterait du désastre à la catastrophe.

Il y aura sans doute, d’ailleurs, beaucoup à dire et à redire sur cette opération d’importance planétaire. Car, s’il y a bien des pays qui ont triomphé du virus, c’est bien la Corée du Sud et Taïwan, et sans aucun confinement mais avec l’application très spontanément disciplinée des distances à respecter et du port du masque d’exclusion virale.

Après le professeur Raoult, le professeur suisse, Jean-Dominique Michel, immense savant en virologie, s’est élevé contre la politique sanitaire « imbécile » de nos gouvernements européens. Je conseille de suivre son intervention intitulée « l’anatomie d’un désastre »

Pour ce qui est de ma réaction aux dispositions annoncées hier par Édouard Philippe, je suis encore stupéfait par leur côté ubuesque. Par exemple, pourquoi interdire encore toutes les immenses plages aux promeneurs clairsemés et annoncer leur réouverture à la fin du mois de juin, alors qu’il n’y aura évidemment pas, à ce moment-là, moins de monde ?

– Quel est donc le ministériel imbécile qui a pondu cet interdit ?

– Pourquoi faudra-t-il encore, après le 11 mai, une auto-attestation de déplacement dérogatoire si on doit aller au-delà de 100 kilomètres ? En quoi rouler plus de 100 kilomètres favorise-t-il le virus ? Mais quel est donc le crétin de bureaucrate ministériel qui a concocté cela ?

– Pour l’heure, il est toujours interdit de pouvoir aller se promener longuement dans les forêts où la faune humaine ne pullule pas. Et, si l’on a même vu des drones pour repérer les dangereux contrevenants ! Histoire de dépenser le fric dont le ministère de l’Intérieur n’a pas un meilleur emploi ?

– Enfin, alors que les marchés et les magasins sont ouverts, et heureusement, comment ne pas hurler à une sournoise répression anticatholique quand les messes sont toujours interdites ? Monsieur Macron se vautre-t-il dans la jouissance de faire selon son bon plaisir avec la liberté des catholiques, frémissant peut-être à l’idée de nouveaux jeux du cirque où l’on donnera les chrétiens aux lions ?

MicroNéron ? Oui, il me plait à moi de l’appeler ainsi !

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