Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, a eu simultanément la bonne idée de s’inquiéter de la progression de l’islamo-gauchisme universitaire et la mauvaise de ne vouloir l’identifier que dans la « recherche ». Elle a ainsi absurdement demandé au CNRS d’enquêter sur ce phénomène.
En effet, d’une part, ce n’est pas que dans la « recherche » que l’université est gangrénée, de l’autre le CNRS n’est vraiment pas l’institution la plus épargnée par la subversion de sa finalité à des fins révolutionnaires.
C’est l’AGRIF qui, la première, il y a maintenant 14 ans, a mesuré l’importance des propos objectivement racistes sous couvert d’antiracisme de l’égérie du PIR (Parti des Indigènes de la République),Houria Bouteldja, et l’a combattue judiciairement.
Le PIR a été ainsi comme un vecteur central de diffusion des idéologies convergentes « indigénistes », « racialistes » et « décoloniales » se croisant plus ou moins ensuite avec les courants de révolution culturelle venus des campus américains et avec l’impérialisme LGBT.
Avec un condescendant mépris, Houria Bouteldja, ultra-nationaliste algérienne vivant en France et grâce à la France, a campé sans vergogne son mouvement comme la dernière chance de salut des « Blancs », à la condition que ces derniers, repentants et soumis, le rejoignent sans tarder.
Elle répondait ainsi à Christine Delphy sur le discours des Indigènes de la République :
« Le discours ne vous plaît pas…mais prenez-le quand même !
Ce n’est pas grave, il faut que vous le preniez tel quel ! Ne discutez pas ! Là, on ne cherche plus à vous plaire ; vous le prenez tel quel et on se bat ensemble, sur nos bases à nous ; et si vous ne le prenez pas, demain, la société tout entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc.
Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront ça. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des moins paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres.
Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant.
Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-la… maintenant ! Bientôt, il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs. »
Ultérieurement, elle déclara : « Aujourd’hui, le PIR rayonne dans toutes les universités ».
« Nique la France » du chercheur Saïd Bouamam
Aux côtés d’Houria Bouteldja s’est illustré l’auteur du livre « Nique la France », le « chercheur » Saïd Bouamama. Sous-titré « Devoir d’insolence », ce bouquin est préfacé par le rappeur « Saïdou » annonçant sa « première bombe artisanale », « en voiles, keffiehs et casquettes à l’envers », sa bombe d’appel aux « anticolonialistes, antisionistes, anticapitalistes »…
En dos de couverture, Bouamama est présenté ainsi : « un sociologue, docteur en socio-économie, militant engagé dans les luttes de l’immigration pour l’égalité réelle des droits en France. Il est directeur de recherche à l’IFAR (Institut de Formation des Agents de Recherche), située à Villeneuve d’Ascq (59) ».
En couverture, Houria Bouteldja tend un doigt d’honneur significatif. Tout au long du texte, sur pleines pages, sont plusieurs dizaines de photos de personnages faisant le même geste. En page centrale, l’un d’eux porte un « tee-shirt » : « Solidarité avec les militants d’Action Directe ».
Le chercheur Bouamama est payé pour ce « travail » de haine antifrançaise par son institut de formation des agents de recherche. Mais on entend ce matin sur France-Inter proférer que l’islamo-gauchisme, ça n’existe pas et surtout pas dans la recherche !