Alors que les deux premiers ont donné une nette majorité aux partisans du maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France, voici qu’un troisième référendum est organisé en Nouvelle-Calédonie pour le 12 décembre prochain.
Ce dimanche 14 novembre le ministre des Outre-Mer, le bien nommé Lecornu a proféré ceci : « Au sens des Nations-Unies, la Nouvelle-Calédonie fait partie des territoires qui sont encore à décoloniser. On ne peut pas y échapper, c’est une parole qui a été donnée à l’ensemble des parties par les présidents de la République successifs ». C’est évidemment là une double énormité. Car il y a encore dans le monde des pays abominablement colonisés comme le Tibet par la Chine rouge et il n’y a aucune nécessité à ce que la France se soumette à un ukase onusiaque.
Si la manœuvre consistant à larguer la Nouvelle-Calédonie au mépris de la plus grande partie de ses habitants (certains odieusement interdits de scrutin) aboutissait, ce serait, en effet, le feu vert pour une inéluctable colonisation économique et politique par la Chine rouge ou l’Australie.
Pour nos compatriotes de ces terres françaises des antipodes, cela signifierait l’acceptation d’une soumission à une ou plusieurs mainmises internationales et celle de la fin de leur identité française. Pour la France, ce serait l’abandon de sa souveraineté sur une immense superficie maritime avec toutes les richesses qu’elle recouvre.
Or, manifestement, le petit Micro-Néron veut imiter le grand décolonisateur Charles de Gaulle. Or, on ne cesse pourtant de mesurer ce qu’a coûté en dizaines de milliers de vies humaines l’abandon par ce dernier de l’Algérie, dans les conditions atroces que l’on sait et qui auraient pu être évitées pour des dizaines de milliers de Français musulmans, juifs ou chrétiens : et sans que cela ait permis à la France de ne pas subir depuis la déferlante sans fin de « l’islamigration » algérienne conquérante.
Ce ne sont certes pas quelques milliers à peine de Mélanésiens indépendantistes – car, tant s’en faut, les Kanaks ne le sont pas tous – qui pourraient se livrer à de pareilles abominations.
Il n’en est pas moins criminel de vouloir perpétuer, à toutes forces, la trahison de l’abandon de la Nouvelle-Calédonie. Car, il faut le dire, la grande majorité des habitants ne veulent pas d’une autre souveraineté que celle de la France et dont la France a besoin pour continuer à exister avec un espace maritime de grande puissance.