Il semble que l’on doive encore supporter quelques temps le salmigondis des nouvelles idéologies révolutionnaires concomitantes :
- de la racialisation et de la pensée décoloniale en Europe,
- du mouvement « woke » et de la « cancel culture » en Amérique.
Leur fusion transatlantique n’est pourtant rendue possible que par une insigne escroquerie mémorielle qui devrait soulever l’indignation des populations noires en Afrique et en Europe.
L’esclavagisme qui a été dans le passé le fait de tous les peuples a certes été notamment pratiqué par les nations européennes après la découverte de l’Amérique selon le triste système dit de « la traite négrière » consistant à acheter aux roitelets africains de la main d’œuvre servile pour les colonies d’Amérique. C’est ce qui a été désigné par le terme de « traite occidentale ».
Cet abominable commerce, qui a duré près de trois siècles, a transplanté dans les Amériques une population d’environ 12 à 15 millions d’esclaves. Par les mariages, toujours autorisés et par la démographie qui en a résulté, cette population afro-américaine de l’Amérique du Nord à l’Amérique du Sud dépasse largement aujourd’hui le chiffre de cent millions.
Elle a sécrété ses traditions culturelles, ses formes de chant et de musique, (jazz, etc…), ses littératures, fait émerger des élites et même un président des États-Unis, exemple emblématique des rencontres d’un fréquent métissage.
En regard du phénomène de cette traite « occidentale » et des sociétés qui en ont résulté, il faut considérer la traite dite « orientale », c’est-à-dire les traites, pas seulement négrières, pratiquées par les esclavagistes arabo-musulmans dès la naissance de l’islam et quasiment jusqu’à nos jours, soit sur plus de douze siècles !
Car des millions d’hommes, de femmes, d’enfants européens ont été également enlevés et vendus sur tous les marchés islamiques. Et d’ailleurs on sait bien l’étymologie du mot « esclavage » : « ex slaves », les populations slaves étant très recherchées par les caravaniers du prophète…
Mais pour nous en tenir au seul esclavage islamique des africains, portant sur un chiffre également estimé à quelque quinze millions de personnes, qu’en résulte-t-il aujourd’hui ? Un simple chiffre : un million environ, un million à peine de noirs dans les populations arabo-islamiques. Soit beaucoup moins d’un pour cent de celle des noirs afro-américains !
Et ce, sans aucune émergence de quelque jazz, de quelque musique originale, de quelque littérature nouvelle…
Alors pourquoi cette infime population ? Pourquoi cette éradication culturelle ? Cela tient en un mot : « castration » !
Les hommes en effet achetés aux esclavagistes africains étaient systématiquement castrés. Les maîtres arabo-musulmans ne voulaient que des eunuques. Et les eunuques n’ont pas de progéniture ! Voilà pourquoi il n’y a guère de descendants des esclaves noirs dans les nations arabes, turques ou iraniennes !
Et c’est ainsi que la castration systématique des esclaves noirs ne peut être qualifiée que de génocidaire !
Ce dont madame Houria Bouteldja, admiratrice inconditionnelle de l’Algérie des barbaresques, ne parle guère.
Ce dont ne parle pas non plus madame Assa Traoré, issue de la plus grande tribu de chasseurs et vendeurs d’esclaves du Sahel : les Soninké.
Voilà pourquoi madame Houria Bouteldja n’a pas accepté le débat que nous lui avons proposé sur Radio-Courtoisie. Car la vérité, c’est que son idéologie dite « décoloniale » est une escroquerie !
Voilà pourquoi l’AGRIF dénonce le négationnisme raciste de la castration génocidaire des esclaves noirs dans l’islam. Il faut que cela soit enseigné dans les écoles !
Bernard Antony