C’est aujourd’hui la « journée mondiale contre l’homophobie », et, à l’écoute du traitement que nos médias en donnent, l’on ne peut que constater à quel point cette occasion sert de pretexte à une entreprise de subversion des valeurs et des normes. Sur les chaînes de télévision et les stations radio, le matraquage est permanent, avec la complicité d’associations LGBT dûment subventionnées avec l’argent public.
Ainsi, par un retournement dialectique dont la pensée marxiste a le secret, ce sont les minorités qui doivent imposer leur autorité tyrannique à la majorité et les normes qui sont jugées anormales. Les défenseurs des structures naturelles de la parenté, de la famille, de la filiation et de la société, modèles anthropologiques essentiels et immémoriaux, sont donc frappés du sceau infamant de « l’homophobie » et la doxa nihiliste n’hésite pas à pratiquer sur eux les pires amalgames : les marcheurs des Manifs pour tous deviennent aussi rétrogrades et intolérants que des hordes fascistes, quand ils ne sont pas rendus responsables des suicides chez les homosexuels !
Préserver les normes et les équilibres, c’est devenir anormal et déséquilibré dans un système politico-médiatique où le minoritaire et le marginal font la loi et définissent ce qu’il est licite de penser ou non. Ce totalitarisme, loué par des générations d’intellectuels gauchistes comme Michel Foucault, continue son travail de sape contre les fondements de notre civilisation et de nos mœurs. Il dicte sa morale et jette ses anathèmes avec le fanatisme de ceux qui sont persuadés d’appartenir au Camp du Bien.
Plus que jamais, le courage moral est nécessaire pour résister à toutes les formes de mensonge, de décadence et de perversion qui dessinent un avenir bien sombre pour nos sociétés.