Deux « victoires d’étapes » de l’AGRIF

Les cinq et sept avril 2023, après des années d’opiniâtres poursuites devant les différentes instances de jugement, deux victoires printanières de l’AGRIF, « victoires d’étapes » vers deux succès qui devraient être définitifs !

À deux jours d’intervalle, l’AGRIF a obtenu deux succès très significatifs remportés par son avocat coordinateur Maître Jérôme Triomphe devant la quatrième chambre de l’Instruction de la Cour d’appel de Paris.

Le premier arrêt prononcé le 5 avril a décidé du renvoi devant le juge d’instruction de la plainte initialement déposée, le 12 août 2020, contre l’assistante parlementaire et suppléante d’un député d’extrême-gauche.

Cette dernière avait publié sur son compte tweeter, le 26 mai 2019, les hallucinants propos suivants : « Que la France et tous les Français aillent niquer leurs mères. Pays de fascistes ».

Propos poursuivis par l’AGRIF sous la qualification des faits suivante : « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication publié par voie électronique ».

Le deuxième arrêt prononcé en chambre du conseil a décidé du renvoi devant le tribunal correctionnel d’Evreux d’une association de promotion de la « discrimination à raison de la religion et refus d’embauche ».

Cette affaire, la plus ancienne, remonte à la légitime plainte déposée le 29 novembre 2013 par un jeune diplômé contre une association de promotion de l’architecture gothique pour fait de discrimination à l’embauche exercée contre lui en raison de son profil, prétendument de « catholique militant ». Ceci pour avoir simplement mentionné dans son CV son activité en tant qu’écuyer de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre, activité purement caritative et ne relevant en rien d’un prosélytisme militant. Il avait aussi mentionné dans sa lettre de motivation et dans son CV qu’il avait été un chef louveteau, ayant à ce titre participé à des « maraudes » pour aider des sans-logis et autres déshérités.

Et c’est cela, incroyablement, qui motivait le refus d’embauche prononcé par le président de cette association sous le prétexte d’un « profil de catholique militant ».

Notons que ce jeune diplômé que défend l’AGRIF a surtout mentionné dans son CV ses diplômes en droit et en sciences politiques, de ses réalisations culturelles, de sa spécialisation dans le tourisme culturel et dans la valorisation du patrimoine avec ses riches expériences en Roumanie, à Madagascar, au Burkina Faso, et même un cycle d’études en Chine.

On ne peut dans le cadre d’un communiqué exposer toutes les phases de la bataille judiciaire qui ont marqué cette procédure si emblématique de la discrimination antichrétienne affectant aujourd’hui certains milieux « culturels », mais emblématique aussi de l’opiniâtreté de l’AGRIF grâce à son avocat Me Triomphe.

D’ordonnance de non-lieu (07-11-2016) en arrêts de chambres d’instruction (31-01-2017, 05-09-2018, 06-02-2019, 25-11-2019, 17-02-2021), en arrêt de la Cour de cassation du 31-05-2022, on mesure combien il s’agit d’une affaire très exemplaire.

Dix ans de procédures pour en arriver à la victoire d’étape ainsi libellée : « La Cour, en la forme déclare l’appel (de l’AGRIF) recevable… au fond… ordonne le renvoi de X devant le tribunal correctionnel d’Evreux … du chef suivant : refus d’embaucher Y …  « en lui opposant que son profil de catholique militant faisait obstacle à l’acceptation de sa candidature ».

L’AGRIF est maintenant avec son avocat Jérôme Triomphe dans l’attente de ce qui devrait être la dernière bataille de cette très longue affaire où il s’agit de la justice pour les catholiques français en cette France façonnée par quinze siècles de christianisme.

***

La première affaire a connu aussi ses rebondissements :

  • Mise en examen sur plainte de l’AGRIF le 12/08/2020.
  • Requête en nullité le 18 juin 2021.
  • Arrêt de la chambre de l’instruction (17 décembre 2021) annulant la plainte
  • Arrêt de la Cour de cassation du 25 octobre 2022 cassant l’arrêt précédent et ordonnant le retour du dossier au juge d’instruction.
  • A nouveau demande d’annulation de la plainte de l’AGRIF, de la mise en examen et de l’ensemble de la procédure.
  • Et finalement l’arrêt de la Cour d’appel de Paris refusant ces demandes et ordonnant le retour du dossier au juge d’instruction.

Une fois de plus, c’est l’honneur de l’AGRIF que de lutter justement pour la véritable insoumission aujourd’hui, celle de la résistance au totalitarisme des néo-staliniens.

J’appelle tous les patriotes à soutenir l’AGRIF qui ne reçoit aucune subvention de quelque collectivité que ce soit, de quelque institution que ce soit !

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