Cour de cassation : crime d’État

La Cour de cassation sous la présidence de son 1° président Bertrand Louvel a donc misérablement suivi ce jour l’avis du procureur général François Molins.

Ce dernier s’est illustré en prônant le respect de la décision de faire mourir l’handicapé Vincent Lambert par arrêt de son alimentation et de son hydratation. Condamnation à mort par la soif d’un être absolument innocent.

Ce, sous le regard de Viviane Lambert, la mère du condamné.

Le procureur Molins a motivé son avis par l’opinion qu’ « ériger la vie en valeur suprême serait remettre en cause la loi Léonetti et le droit à l’IVG ».

Exit le Décalogue, fondement de la civilisation humaine, et son commandement « tu ne tueras pas » !

Certes, dans la civilisation humaine, il est des graves décisions qui peuvent impliquer de risquer des vies ou encore de devoir choisir entre deux vies, c’est le cas de la guerre nécessaire et juste pour sauver un peuple. C’est le cas du choix entre la vie de l’enfant et la vie de la mère.

Rien de tel pour justifier le crime d’État de mise à mort de Vincent Lambert que suivront inéluctablement des milliers d’autres décisions de tuer.

La Cour de cassation a œuvré pour la rétrogradation morale vers la forme moderne de la barbarie, vers la forme la plus achevée du racisme, le racisme antihumain.

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