Condamnation de l’imam Tataiat pour un prêche antisémite

Notamment sur plainte de l’AGRIF, l’imam Mohammed Tataiat, de nationalité algérienne, a été condamné ce 31 août 2022 par un arrêt de la IIIe chambre des appels correctionnels de la Cour d’appel de Toulouse, pour ses propos antisémites tenus le 15 décembre 2017 lors de son prêche aux fidèles de la Grande Mosquée En Nourr de Toulouse dont il est le recteur.

La Cour lui a infligé une peine de 4 mois de prison avec sursis ainsi que la condamnation à payer à l’AGRIF, d’une part, une somme de 1 500 € en réparation de son préjudice moral et de l’autre, une somme de 2 000 € au titre des frais irrépétibles exposés par les parties civiles.

Il a été en outre condamné à faire insérer dans Le Figaro, Le Monde et La Dépêche le communiqué suivant : « Par arrêt de la chambre des appels correctionnels de Toulouse en date du 31 août 2022, Mohamed Tataiat a été déclaré coupable du délit de provocation publique à la haine ou à la violence à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une religion, par parole, écrit ou image ou moyen de communication par voie électronique, et a été condamné à quatre mois d’emprisonnement assorti en totalité d’un sursis simple ».

L’imam avait notamment cité au début de son prêche le hadith du prophète (paroles) : « Le jour du jugement ne parviendra que quand les musulmans combattront les juifs, le juif se cachera derrière l’arbre et la pierre et l’arbre et la pierre diront oh musulman, oh serviteur de Dieu, il y a un juif  derrière moi, viens et tue-le… »

Il est à noter que durant les deux procès, devant le Tribunal correctionnel et devant la Cour d’appel, Mohamed Tataiat, qui selon ses propos exerce en France depuis 37 ans à la demande de l’État algérien sa fonction d’imam, a exigé d’être assisté par un traducteur afin de pallier sa prétendue insuffisance de maîtrise de la langue française qu’en réalité, comme nous avons pu le vérifier, il comprend et parle parfaitement.

Cela renforce la demande de son expulsion du territoire français que l’AGRIF adresse à monsieur Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Cultes du gouvernement.

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